3 ans cela suffit ! Demandons au peuple de trancher
La Halle O Palabres (HOP) est un collectif éco citoyens créé en 2016 à Charny Orée de Puisaye dans la mouvance des villes en transitions. Nous partageons l’idéal d’un monde plus durable, plus solidaire, plus démocratique. Nous militons pour une agriculture plus raisonnée utilisant moins d’intrant, le développement du commerce local, car nous sommes des « locavores ».
Nous faisons de la Politique mais dans son sens premier. Nous ne sommes pas partisans et même si parfois cela nous démange, nous n’avons pas vocation à monter une liste pour les élections municipales ; chaque membre de la HOP étant libre de ses engagements actuels et futurs.
Ceci étant posé, nous sommes effarés par la non gouvernance de notre ville. On pensait que l’exécutif de Charny Orée de Puisaye avait touché le fond et on s’aperçoit conseil municipal après conseil municipal que c’est pire encore.
Celle qui avait fait campagne avec pour slogan (finalement tarte à la crème) « Dans le dialogue agissons » ne dialogue pas et agit très peu. Pire elle divise au lieu de fédérer les énergies. « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient » aurait dit un jour Jacques Chirac. Manifestement Elodie Ménard et certains de ses soutiens le pensent aussi.
Charny n’a jamais vu autant de démissions d’élus dans une liste pourtant ultra-majoritaire et qui arrive péniblement à faire voter, d’extrême justesse, son budget (seulement 2 voix d’écart pour le budget 2023).
Au lieu de rénover la Halle Louis Philippe, de rénover le centre bourg, de lancer le projet de construction d’une nouvelle bibliothèque avec local archives (une obligation légale), Mme le Maire préfère un projet dispendieux d’anneau d’athlétisme, alors que nous n’avons pas de section athlétisme à Charny.
Au lieu de développer le tourisme, un des poumons économiques de notre ville, elle tarde à valider une convention d’occupation du 22 bis grande rue, qu’elle a pourtant dans sa boite mail depuis le 31 mars. Résultat l’Office du tourisme qui devait ouvrir le 22 avril est toujours fermé.
Alors que Charny dispose d’un tissus associatif riche et dynamique, la majorité municipale s’évertue à décourager les initiatives, à freiner les projets. Le comité des fêtes de Charny a renoncé à sa fête de l’été. Décision arbitraire également pour les feux d’artifices : jusqu’à présent Charny, Villefranche et Prunoy, voyait le coût du feu d’artifices pris en charge par Charny Orée de Puisaye. Dorénavant seul Charny aura ce privilège, les autres n’auront qu’une subvention de 750 € si elles organisent un feu d’artifices. Pas vraiment un traitement égalitaire des 14 villages.
Au vu du nombre de démissions depuis 2020 de cadres municipaux, et de conflits aux prudhommes, nous n’avons pas l’impression que la gestion des ressources humaines est placée sous le signe du « bien-être au travail » à la mairie de Charny.
La liste est longue et nous ferons prochainement une analyse du bilan à mi-mandat de la liste « Dans le Dialogue Agissons » en rapprochant engagements et réalité sur le terrain.
Selon nous il est temps, au vue de l’impasse dans laquelle nous conduit l’équipe actuelle, et compte tenu du non respects des engagements pris devant les électeurs en 2020, il est temps donc de demander aux citoyens de trancher.
Si 33% des élus démissionnent (1), le Préfet de l’Yonne convoquera de nouvelles élections. Nous aurons collectivement un peu moins de 3 ans pour tester l’équipe qui sortira vainqueur des urnes, et éventuellement la reconduire en 2026.
Mesdames et Monsieur les élus de Charny Orée de Puisaye, la balle est dans votre camps, mais n’oubliez-jamais que vous ne devez votre mandat qu’à la volonté du peuple, souverain en démocratie.
(1) L’article L. 258 du code électoral dispose que : « Lorsque le conseil municipal a perdu, par l’effet des vacances survenues, le tiers de ses membres, il est, dans le délai de trois mois à dater de la dernière vacance, procédé à des élections complémentaires. Toutefois, dans l’année qui précède le renouvellement général des conseils municipaux, les élections complémentaires ne sont obligatoires qu’au cas où le conseil municipal a perdu plus de la moitié de ses membres. »